La profession de kinésithérapeute est une profession de santé à part entière en France. Elle est réglementée et encadrée par des textes législatifs et réglementaires. Cependant, malgré une présence importante sur le territoire, les kinésithérapeutes sont confrontés à des problématiques de déserts médicaux dans certaines zones.
Le nombre de kinésithérapeutes en France ne cesse d'augmenter. Selon les chiffres de l'Ordre des kinésithérapeutes en 2020, il y avait environ 96 800 kinésithérapeutes inscrits au tableau de l'Ordre. Leur nombre a augmenté de 1,7% en 2019, ce qui montre l'attractivité de la profession.
Cependant, cette augmentation n'est pas uniforme sur le territoire. En effet, on observe une forte concentration de kinésithérapeutes dans les grandes agglomérations et une faible présence dans les zones rurales. Selon le Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, la densité de kinésithérapeutes est de 1,85 pour 1 000 habitants en France, mais elle peut varier selon les régions. Les régions les plus pourvues en masseurs-kinésithérapeutes sont l'Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, tandis que les régions les plus déficitaires sont la Corse et les Hauts-de-France.
Les déserts médicaux sont des zones géographiques où l'offre de soins est insuffisante ou difficilement accessible pour les populations. Ils touchent particulièrement les zones rurales. Selon une étude du Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en 2019, environ 5,5% de la population française vit dans une zone où l'offre de soins en kinésithérapie est insuffisante.
Les régions les plus touchées par cette problématique sont la Corse, la Bourgogne-Franche-Comté et le Centre-Val de Loire. Dans ces zones, la densité de kinésithérapeutes est inférieure à 1 pour 1 000 habitants. Cette situation peut avoir des conséquences sur la santé des patients, notamment en termes d'accessibilité aux soins et de qualité des prestations.
L'accès à la formation est l'un des obstacles majeurs pour les jeunes professionnels kiné. En France, pour exercer ce métier, il est nécessaire d'obtenir un diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute, qui nécessite une formation de cinq années après le baccalauréat. Cependant, le numerus clausus imposé par le gouvernement limite le nombre d'étudiants admis chaque année dans les écoles de kiné, créant ainsi une pénurie de professionnels sur le marché.
En conséquence, de nombreux jeunes kinésithérapeutes ont du mal à trouver un emploi après leurs études. Selon une enquête réalisée en 2019 par l'Union nationale des professionnels de santé (UNPS), près de 40 % des jeunes kinésithérapeutes ont du mal à trouver un emploi stable après l'obtention de leur diplôme.
Dans les grandes villes, la concurrence entre les kinésithérapeutes est de plus en plus forte, car les patients ont l'embarras du choix. Selon une étude menée par l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en 2019, Paris compte plus de 3000 kinésithérapeutes, soit une densité de 4 professionnels pour 1000 habitants, bien au-delà de la moyenne nationale.
En conséquence, les kinésithérapeutes en ville doivent faire face à une forte concurrence, ce qui peut les obliger à baisser leurs tarifs pour attirer les patients.
Les kinésithérapeutes sont confrontés à des problèmes de rémunération en raison des plafonnements des tarifs de remboursement par la sécurité sociale. Selon une enquête menée par l'UNPS en 2019, le revenu moyen des kinésithérapeutes en France est de 2735 euros par mois, un chiffre qui peut varier en fonction de la région et du type d'exercice.
En outre, les coûts d'installation d'une structure kiné peuvent être élevés, notamment en termes de location de locaux, d'achat d'équipements et de matériel médical. Selon une étude réalisée en 2019 par l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, le coût moyen d'installation d'un cabinet de kinésithérapie est d'environ 50 000 euros.
En somme, la profession de kinésithérapeute en France est confrontée à de nombreux défis qui affectent son développement et sa présence sur l'ensemble du territoire. Les difficultés d'accès à la formation et la pratique, la concurrence accrue dans les zones urbaines, ainsi que les problématiques liées à la rémunération et aux coûts d'installation sont autant de facteurs qui peuvent freiner l'installation et la pérennité des cabinets.
Cependant, il est important de souligner que les kinésithérapeutes jouent un rôle essentiel dans la prise en charge de la santé et du bien-être des patients. Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, ils continuent de répondre aux besoins de la population, notamment dans les zones rurales où leur présence est cruciale pour assurer l'accès aux soins.
Il est donc essentiel de mettre en place des mesures visant à soutenir les kinésithérapeutes dans leur pratique, notamment en favorisant l'accès à la formation et à l'installation, en améliorant la rémunération et en développant des politiques de santé qui prennent en compte les spécificités de la profession. Ce n'est qu'en travaillant ensemble que nous pourrons garantir une présence et une pratique de qualité des kinésithérapeutes sur l'ensemble du territoire.
Plusieurs types de réponses ont déjà été imaginé afin de trouver une solution à ce manque de professionnels dans certaines zones françaises :
Ces solutions ne sont que des exemples, mais elles pourraient contribuer à rendre la profession de kinésithérapeute plus accessible et plus attractive pour les jeunes professionnels, tout en répondant aux besoins de santé des patients en zones rurales et déficitaires.
Les solutions présentées auparavant sont pour la plupart des réponses structurelle avec des objectifs de résultats sur le long terme. Il est donc nécessaire de mettre en place des solutions d’optimisation sur le court terme. Le DPA Med est un parfait entre-deux pour répondre à cette demande. Il est installable facilement dans un cabinet ou une structure et permet de gagner du temps avec les patients et de permettre une plus grande couverture de la patientèle. Le DPA Med est un appareil utilisé passivement et activement pour traiter pathologies du rachis, troubles de la marche et de l’équilibre. Il mobilise les membres inférieurs et le rachis, permet le relâchement des muscles et articulations, des fascias et un travail de dissociation des ceintures. En travail actif, il permet aux patients d’accéder à des exercices de gainages dynamique, dans un objectif de renforcement musculaire profond et de regain proprioceptif. L’atout qui fait du DPA Med un optimisateur de soins est sa facilité d’installation pour le patient. Une fois habitué à son utilisation, le patient peut s’installer de manière autonome sur l’appareil. De plus, une séance (un cycle de programme) sur l’appareil dure de 10 à 15 minutes et peut être répété pour un protocole de 30 minutes. L’acte appliqué est une rééducation des membres inférieurs et du rachis. C’est un très bon complément de parcours de soin et permet au thérapeute de gérer plus aisément les différents patients en soin sur le plateau technique. Cet appareil est une solution rapidement adaptable au fort besoin d’une gestion importante de patientèle et reste une réponse durable, avec des praticiens qui l’utilisent depuis maintenant une vingtaine d’années.
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