Satisform, l'entreprise quimperloise, construit des appareils de prévention de maux de dos, de relaxation , de récupération. Elle n'en finit plus de séduire les sportifs de haut niveau. « Dommage que je n'ai pas eu de machine comme la Satisform durant ma carrière, pour soigner mes problèmes de dos », écrit David Gincla, ancien footballeur international français, aujourd'hui acteur. « Le produit est très bien et surtout très reposant. Je vous encourage pour son lancement », complète Jason Richardson, longtemps capitaine de l'équipe de France de handball.
Le Satisform ? C'est un appareil d'étirements, un dispositif médical DPA Med. Il vise à prévenir les maux de dos en diminuant les tensions au niveau des articulations. Destinée, à l'origine, aux sportifs de haut niveau et aux kinésithérapeutes, la machine est brevetée par l'entreprise du même nom, Satisform SAS, basée zone de Kervidanou à Mellac. Bien sûr, on ne pouvait s'attendre qu'à des commentaires positifs sur le site internet de l'entreprise. Reste que la liste des témoignages de sportifs ayant testé l'appareil a plutôt de l'allure. Outre David Gincla et Jason Richardson, on trouve aussi un skieur alpin, médaillé olympique, des rugbymen , un handballeur... « Il y a également les pilotes d'avions de la patrouille de France », lâche Christophe Bensoussan. Originaire de Rosporden, il est le cofondateur de la société après avoir été instructeur de l'armée de l'air en charge de l'entraînement physique des pilotes de chasses. L'entreprise est née en janvier 2005. Outre Kervidanou, Satisform SA a un bureau à Moscou, un autre au Royaume-Uni et compte une vingtaine de salariés. Surtout, deux nouveaux dispositifs ont été mis au point, début 2009, pour travailler d'autres parties du corps.
« Quelques grandes entreprises, mais aussi de plus en plus de PME s'intéressent à nos produits pour accroître le bien-être de leurs salariés. » Les entreprises aussi. Des centres d'appels téléphoniques d'EDF mais aussi Brittany Ferries. La compagnie maritime vient de passer commande pour équiper chaque bateau d'un appareil de la société quimperloise. « Réservés au personnel, ces investissements permettront de lutter contre les troubles musculosquelettiques (TMS) », indique-t-on au service technique de la compagnie maritime. Le pôle basket-bali de l'Institut national du sport et de l'éducation physique (lnsep), où s'entraînent l'équipe de France et où se forment les futurs champions, pourrait aussi se laisser tenter. « Nous allons essayer le produit pendant trois mois, indique Lucien Legrand, responsable du pôle. Les maux de dos sont particulièrement problématiques pour les basketteurs de haut niveau. Cette machine pourrait nous être utile. »
En attendant, les fondateurs et dirigeants Sylvie CHUNG et Christophe Bensoussan continuent de courir. Leur société participera au Mondial de la rééducation, salon qui se tiendra à Paris, du 2 au 4 octobre. Prochains objectifs : réussir à s'implanter aux Etats-Unis et à continuer leur développement en Europe.
Source : Ouest France - Fabrice POULIQUEN