Les pathologies du dos

Qu’est-ce que le rachis ?

Le rachis, appelé colonne vertébrale, est un empilement d’os formant le squelette axial permettant une mobilité dans le plan sagittal, frontal et transverse. La colonne vertébrale possède une forme particulière, elle ressemble à un « S ». Les parties cervicales et lombaires ont une courbure appelé « lordose » en creux et les parties dorsales et sacrum ont une courbure appelé « cyphose » en rond. Ces courbures permettent une résistance et une mobilité optimale de la colonne. Elle est composée de quatre zones bien distingues : le rachis cervical, le rachis dorsal, le rachis lombaire et le sacrum. On peut considérer le rachis comme la zone la plus importante du corps humain car elle fait la liaison entre les membres inférieurs et supérieurs. Elles jouent un rôle de soutien la partie supérieure du corps et un rôle de protection de la moelle épinière. Le rachis cervical est divisé en deux parties : partie supérieure et partie inférieur. La partie supérieure contient deux vertèbres nommé Atlas et Axis. La partie inférieure correspond aux vertèbres de C3 à C7. Le rachis dorsal ou thoracique est la plus grande partie de la colonne vertébrale contant douze vertèbres nommées T1 à T12. C’est sur ces vertèbres que les côtes de rattachent. C’est une zone importante du corps car en plus de protéger la moelle épinière le rachis dorsal soutiennent le cou ainsi que la région lombaire, permet la stabilité du tronc et accompagné des côtes, le rachis dorsal protège les différents organes comme le cœur ou les poumons. Enfin, le rachis lombaire compose la partie inférieure du dos accompagné avec le sacrum et le coccyx. Les lombaires sont aux nombres de cinq vertèbres nommées L1 à L5. Le sacrum est un seul os car les cinq vertèbres qui le constituait ont fusionné. Au total, on compte trente-trois vertèbres

Entre chacune des vertèbres nous retrouvons des disques intervertébraux, où ces derniers ont pour fonctions d’amortir les différents chocs du dos ainsi que de faciliter la mobilité. Les différentes vertèbres jouent un rôle de protecteur envers la moelle épinière. Elles constituent également une zone de point d’ancrage de nombreux muscles, ligaments et nerfs.

Les différentes origines des pathologies

Le rachis est victime de cinq grandes pathologies : les malformations, les maladies dégénératives, les traumatismes, les infections et les tumeurs avec une atteinte pouvant être osseuse, ligamentaire ou musculaire.

Une malformation congénitale du rachis est appelée ainsi car elles sont pour la majorité du temps diagnostiqué durant la grossesse ou après des examens post-natal. Dans certains cas, les malformations vertébrales peuvent être associés à des malformations d’organes comme les reins ou la moelle épinière. Les deux grandes malformations sont le spina bifida et la scoliose.
Le spina bifida peut se traduire par de nombreux symptômes comme des troubles sensoriels & motricités, des muscles des jambes faibles, des pertes d’équilibres … La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale provoquant une rotation des vertèbres dans les trois dimensions (axial, sagittal, frontal). Cela engendre une déformation du dos menant à un déséquilibre des épaules, du tronc et du bassin. Une gêne respiratoire peut se faire ressentir mais également des douleurs musculaires. Concernant le spina bifida, une intervention chirurgicale est préconisée le plus tôt possible sur le nouveau-né pour prévenir des lésions irréversibles. Seulement après une prise en charge par le kinésithérapeute peut être mise en place si les fonctions motrices sont touchées. Un adulte ayant eu cette malformation et ayant toujours des séquelles pourrait très bien bénéficier du DPA Med comme nouveau soin. Un changement de thérapie peut s’avérer bénéfique et provoquer des progrès. Alors que pour une scoliose détecter durant l’enfance, la pratique d’un sport complété par de la kinésithérapie est fortement conseillé. Ici le but est de renforcer les muscles posturaux tout en effectuant des exercices d’assouplissement. Un sport comme la natation est très fortement conseillé, il travaille tout aussi bien la musculature de l’individu avec un travail de respiration et ainsi faciliter tout le travail d’assouplissement. Le kinésithérapeute sera là pour permettre un suivit de cette malformation. Accompagné du DPA Med, il peut aider à l’assouplissement de la chaîne postérieur de l’enfant. La mise en place dans un corset ou une intervention chirurgicale se fait uniquement dans les cas les plus grave.

Autre type de pathologie, les traumatismes. Ce dernier concerne la partie cervical ou dorso-lombaire. Les différents traumatismes possibles sont les entorses, les luxations ou les fractures.
Le traumatisme cervical est, pour la plupart du temps provoqué par un basculement violent de la tête d’avant en arrière créant une distorsion des vertèbres. La cause majeure de ce traumatisme est l’accident de voiture car un étirement important est provoqué. Il engendre douleurs de la nuque, vertiges, troubles de la vision ou encore des bourdonnements. Le plus souvent, les symptômes apparaissent dans les 72 heures après l’accident. Une radio ou une IRM est souvent prescrite pour voir s’il n’y a pas de complications. Si rien n’est détecté, des antidouleurs sont prescrits. De plus, si des tensions musculaires apparaissent la personne devra chercher à détendre cette zone à travers des relaxants musculaires.
Le seul traumatisme dorso-lombaire possible est la fracture pouvant provoquer dans les cas les plus graves une tétraplégie. Après une intervention chirurgicale, on va chercher à renforcer la zone touchée pour la protéger le plus possible. Après une fracture dorsale, dorso-lombaire ou lombaire, la phase de convalescence est longue car il faut s’assurer que la moelle épinière est hors de danger. Une perte musculaire et de mobilité se fera ressentir. Un travail d’assouplissement et de renforcement devra être fait dans les mois qui suivent l’accident. Un travail de relâchement musculaire, de proprioception, de mobilité articulaire, de renforcement musculaire ainsi qu’une coordination neuromusculaire sont les points clés à travailler pour une personne en rééducation. Le DPA Med à l’avantage de répondre à ces cinq points, il peut donc très bien être un complément des différentes actions du kinésithérapeute.
Pour résumer, un traumatisme correspond à une lésion osseuse, lésion discale, une lésion ligamentaire ou une lésion intra-rachidienne où chacune d’entre-elles peut être soignées par la prise en charge d’un kinésithérapeute.

Les maladies infectieuses du rachis, correspondent à une infection de l’os et du disque intervertébral. Cela peut engendrer une compression nerveuse, une fragilisation et un tassement de deux vertèbres. Provoquant sur le long terme une liaison des vertèbres. Cela peut poser un problème si cette fusion se trouve sur une charnière vertébrale assez mobile comme la région thoracique. La personne sera limitée dans ses mouvements, cela lui provoquera des contraintes quotidiennes. Une prise en charge doit se réaliser le plus rapidement possible pour diminuer les risques de fusions. Dans un premier temps, la prise d’antibiotiques voire d’infiltration peut être nécessaire. Dans un second temps, l’intervention du kinésithérapeute, et du DPA Med, peut être nécessaire pour retrouver une mobilité complète des vertèbres touchées.

En ce qui concerne les tumeurs osseuses, elles se font très rares, mise à part les tumeurs primitives. Le rachis est plus souvent touché via des métastases par le biais de cancers plus répandus comme le cancer du sein, des poumons ou de la prostate par exemple. Une métastase se développe à travers le système vasculaire. Les vertèbres étant vascularisé, il est tout à fait logique qu’elles soient aussi touchées. L’intervention d’un kinésithérapeute mais également du DPA Med se fera par la suite, après une prise médicamenteuse et l’accord du médecin. Si l’alitement est prolongé, l’utilisation du DPA Med est fortement conseillée de façon à préserver les capacités ostéoarticulaires et musculaires du patient. A travers le DPA Med, l’objectif est de retrouver une mobilité du rachis tout en renforçant les muscles dorsaux.

Ensuite, à propos des maladies dégénératives et les douleurs chroniques, comme la cervicalgie ou la hernie discale, elles seront dans un premier temps traité par une prise d’antidouleurs et la préconisation d’une activité physique pour renforcer et détendre les muscles allant des cervicales aux lombaires accompagnés d’un suivi grâce à un kinésithérapeute. L’avantage d’avoir un suivi régulier par le kinésithérapeute permettra au patient d’avoir potentiellement l’intervention d’un DPA Med pour accentuer la mobilité articulaire et ainsi faire accroître cette dernière plus rapidement. Si la douleur persiste, une IRM est recommandée. Avec cet examen, l’objectif est de réussir à distinguer la zone atteinte entre les articulations, les ligaments, les nerfs ainsi que des disques intervertébraux. Si aucune amélioration se fait ressentir, des infiltrations voire une intervention chirurgicale peut être proposée.

Au sujet des inflammations, ce sont les articulations ainsi que les fascias qui sont touchées. Une inflammation possède différents symptômes comme un gonflement accompagné de douleur limitant les mouvements, des réveils nocturnes ou des apparitions tout au long de la journée. Les inflammations sont les principaux symptômes d’une lombalgie ou d’une spondylarthrite.

Prévenir les problèmes de dos

Le mal de dos est qualifié comme « maladie du siècle » à cause de notre rythme de vie et que l’on estime que 75 à 85 % de la population mondiale souffrira d’un mal de dos au moins une fois dans sa vie. Cependant, il existe un certain nombre de mesure pour prévenir des maux de dos et le conserver en bonne santé le plus longtemps possible. Le premier moyen, et des plus simples, est de se tenir droit tout au long de la journée. Durant la période scolaire d’un enfant, les parents doivent corriger si nécessaire la posture de celui-ci pour éviter les mauvaises habitudes. Pour un adulte travaillant sur un ordinateur, il est fortement conseillé d’avoir un écran surélevé pour lutter contre la surtension des cervicales et ne pas diminuer la cyphose naturelle du cou.
Une prévention facile à mettre en place est la pratique d’une activité sportive. Pratiquer un sport, surtout dès le plus jeune âge, renforcera le système musculaire dont les muscles dorsaux, lombaires et abdominaux. Renforcer ces différentes zones soulagera le travail des vertèbres car le corps sera porté par les muscles et non la colonne vertébrale. Il est très important de renforcer la partie antérieur et postérieur du tronc car pour éviter les douleurs. Les lombaires sont souvent négligés au détriment des abdominaux car ces derniers nous permette de montrer notre bonne condition physique dans notre société. Des lombaires oubliés et les douleurs dans cette zone risque de vite arriver.
Ensuite, si une personne se voit porter des charges lourdes, privilégier l’utilisation des jambes avec les quadriceps et ischios-jambiers au lieu de se pencher et ainsi mettre en tension les muscles du dos, des épaules et des bras. La raison est que les deux muscles cités précédemment font partis des muscles les plus puissants du corps. Il est donc moins coûteux pour le corps d’utiliser ses jambes que son tronc.
Une autre solution pouvant paraître saugrenue, avoir des chaussures appropriées. Certains problèmes de genoux, de hanches, de bassin et dos peuvent avoir comme origine une inconfortabilité du pied. Une personne ayant un pied plat, soit une voûte plantaire inexistante, peut provoquer des douleurs chroniques, un déséquilibre ou une instabilité. Dans ce genre de situation, il est nécessaire de consulter un podologue pour permettre de recréer cette voûte plantaire. Si les douleurs sont déjà bien installées, un travail de la zone douloureuse doit être fait via un travail musculaire très certainement. Un autre problème pouvant être réglé par le podologue, et qui, indirectement peut soigner les problèmes de dos, la différence de longueur de jambes. Un écart de quelques millimètres provoquera un déséquilibre des hanches et créer une scoliose par la suite ou une raideur musculaire sur la jambe la plus courte. Une situation où un travail sur la souplesse et le renforcement peut s’avérer nécessaire
Voici quelques moyens très simples à mettre en place, et ceux dès le plus jeune âge, pour diminuer les risques de douleurs du dos. Si les premières douleurs sont vites prises en charge, l’utilisation du DPA Med peut réellement être un plus dans la vitesse de guérison du patient.

Conclusion

Comme nous l’avons vu, les pathologies du dos sont nombreuses, d’origines différentes et peuvent toucher tous types de personnes, du nouveau-né à l’adulte. Il est nécessaire pour un individu d’entretenir son corps et d’avoir une hygiène de vie convenable pour protéger le plus possible la colonne vertébrale. Rappelons-le, la colonne vertébrale, des cervicales au sacrum, est une zone d’accroche de différents muscles, sert de protection à la moelle épinière ainsi que les organes vitaux. Une posture adéquate et un travail sur le système musculaire (renforcement et souplesse) sont les maîtres clés de la bonne santé du dos. Une personne atteinte d’une des pathologies citées ci-dessus, devrait très certainement être suivie par un kinésithérapeute pour percevoir une évolution. De plus, si ce kinésithérapeute possède un DPA Med, un double travail pourra être réaliser, où l’appareil complètera les soins du praticien. L’objectif de consulter un kinésithérapeute est d’être rééduqué dans de bonne condition et d’apprendre de bonnes habitudes que les antidouleurs ne permettront pas forcément.

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