70 millions d’individus sont atteints d’une discopathie dégénérative. Cette pathologie provoque de vives douleurs dorsales. Dans sa forme la plus grave, elle engendre une difficulté fonctionnelle de la mobilité du tronc et des membres inférieurs.
La discopathie est une anomalie affectant les disques intervertébraux. Elle se caractérise par une dégénérescence du fibrocartilage. Chaque vertèbre est séparée par un disque. Ce disque sert de coussinet amortisseur. Lorsque celui-ci est trop sollicité par des facteurs extérieurs, il se déchire, se fissure et s’affaiblit. Le fibrocartilage se déshydrate, perd en souplesse et protège moins bien les vertèbres. Cette situation entraîne à court terme une hernie, un lumbago, une sciatique persistante et sur le long terme une arthrose vertébrale. La discopathie peut toucher un ou plusieurs disques. En général, elle est due au vieillissement normal, mais dans certains cas, elle peut surgir de manière précoce. Ce phénomène est identifiable chez des patients en surpoids, chez les chauffeurs routiers à cause des longs trajets ou chez les manutentionnaires par exemple.
La discopathie apparaît de manière lente et progressive. Au tout début, la discopathie est asymptomatique. Absence au repos, elle se manifeste lors d’un mécanisme corporel: marcher, position assis-debout… et déclenche une vive douleur située dans les cervicales, les lombaires ou au milieu du dos. La discopathie est souvent accompagnée d’une perte de sensibilité, d’un fourmillement et d’une raideur dans la colonne vertébrale.
La prédisposition génétique aurait un impact sur la discopathie. Le manque d’activité physique, le surpoids et les mauvais mouvements entraîneraient un affaiblissement des disques intervertébraux. Des études montrent que le tabagisme et une mauvaise hygiène alimentaire favorisent la déshydratation du fibrocartilage.
Avant toute chose, il est conseillé de consulter un rhumatologue. La discopathie ne peut se diagnostiquer sans avoir préalablement effectué une radio du rachis lombaire ou un IRM. À la suite de cet examen, le médecin vous proposera des séances de rééducation en centre de kinésithérapie. Le kiné, via son matériel de kinésithérapie spécialisé, va vous aider à retrouver la mobilité de votre dos, à le remuscler et à ménager vos efforts par l’apprentissage des bons gestes. Les séances de kinésithérapie peuvent se dérouler en milieu aquatique. Généralement, la discopathie guérit toute seule, mais il est parfois nécessaire de prendre un traitement médical afin de soulager les symptômes. Le rhumatologue vous proposera la prise d’anti-inflammatoire non-stéroïdiens, des antalgiques et des décontractants musculaires sur une période de 6 à 8 semaines. Si les médicaments ne font pas effet, le médecin pourra alors vous proposer de faire des infiltrations de corticoïdes. Dans sa forme la plus grave, la discopathie peut provoquer des difficultés extrêmes dans les actes de la vie quotidienne, le traitement chirurgical sera envisagé en voie de dernier recours.
Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière afin de gainer le dos. Limitez votre consommation de tabac et privilégiez une alimentation équilibrée afin d’apporter les nutriments nécessaire au bout fonctionnement des disques intervertébraux. Préservez votre dos en utilisant les bons gestes lors des manutentions. En cas de lombalgie, les ceintures de massage chauffantes ou des apparareillages médicaux comme la table DPA Med Satsiform, réduisent la sensation de douleur.
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