Spondylarthrite ankylosante

La spondylarthrite ankylosante : en quoi consiste-t-elle ? 

La spondylarthrite ankylosante encore appelée spondylite ankylosante est une maladie inflammatoire articulaire chronique rare. Elle fait partie des maladies auto-immunes, ce qui veut dire que le système de défense du corps dysfonctionne et attaque ses propres cellules. Elle porte également le nom de maladie de Bechterew.

La spondylarthrite ankylosante atteint la colonne vertébrale, le bassin, le bas du dos et la cage thoracique. C’est une pathologie qui appartient à la famille des spondylarthropathies. Celle-ci englobe différents types de rhumatismes inflammatoires chroniques pouvant toucher la région des articulations vertébrales.

Elle a tendance à suivre une évolution faite de poussées entrecoupées de périodes d’accalmie. Son évolution peut aboutir à un enraidissement des articulations atteintes. Une prise en charge précoce peut freiner ou même éviter cette évolution.

 

La spondylarthrite ankylosante ou spondylite

Comme toute maladie rhumatismale, la spondylarthrite ankylosante se manifeste par des douleurs et une perte de souplesse des articulations. Le premier signe caractéristique est une douleur dans le bas de la colonne vertébrale ou au niveau du bassin.

Chez certaines personnes, cette pathologie touche d’autres articulations comme les épaules, les chevilles ou encore les genoux. Il arrive qu’elle s’accompagne d’une inflammation de l’œil ou de troubles digestifs.

La spondylarthrite ankylosante est une maladie chronique et évolutive. À la longue, des symptômes apparaissent comme la rigidité progressive des articulations qui peut conduire des vertèbres à se souder entre elles, accentuant la rigidité d’une grande partie de la colonne vertébrale.

Grâce à un diagnostic précoce et à un traitement adapté, ces phénomènes symptomatiques peuvent être maîtrisés efficacement. L’ankylose est ainsi limitée. Ces formes graves de la spondylarthrite ankylosante sont de plus en plus rares. Les médecins et spécialistes n’emploient plus le terme « ankylosante » pour définir la maladie.

En revanche, il est encore difficile de distinguer la spondylarthrite ankylosante des autres spondylarthropathies à cause de ses symptômes récurrents dans d’autres pathologies rhumatismales.

 

La spondylarthrite ankylosante : quelques chiffres  

Il a été observé que cette maladie rare apparait parfois chez des sujets jeunes en bonne santé entre 15 ans et 20 ans. Dès l’adolescence, des symptômes peuvent se présenter le plus souvent chez le jeune homme d’où l’importance d’un suivi médical régulier des adolescents et une prise en compte de leurs maux et symptômes par leur entourage qui doit les diriger vers une consultation médicale.

Même si elle est plus fréquente et connue sous des formes plus sévères chez le sexe masculin, elle peut toucher le sexe féminin avec une différence notoire néanmoins qui établit que les femmes ont plus tendance à développer des formes mineures de la maladie.

En France, des chiffres estiment que 300 000 personnes sont touchées par une spondylarthrite. Ces personnes présentent un terrain génétique commun : elles sont porteuses du gène HLA B27 (HLA : Human Leucocyte Antigene).

 

La spondylarthrite ankylosante et ses causes

Les causes exactes de la spondylarthrite ankylosante ne sont pas encore définies. Cependant, des facteurs dominants sont observés et servent de pistes favorisant la recherche médicale.

 

Des facteurs génétiques

Plusieurs membres d’une même famille peuvent être touchés par la spondylarthrite ankylosante. Ce qui conduit à penser que le terrain génétique pourrait favoriser une prédisposition au développement de cette maladie rhumatismale.

Le gène commun HLA B27, indicateur caractéristique de la pathologie chez 80 % des personnes touchées, serait présent chez 7 à 8 % de la population française.

Néanmoins, la prudence est de mise : une personne peut porter ce gène sans avoir la maladie, d’autres personnes ne possèdent pas ce gène commun et développent la maladie. De plus, d’autres gènes spécifiques seraient impliqués dans l’apparition de cette maladie.

 

Le dérèglement du système immunitaire

La spondylarthrite ankylosante est une maladie auto-immune. C’est une inflammation chronique qui se manifeste par un dérèglement des cellules immunitaires.

Le système de défense du corps n’occupe plus sa fonction de protecteur du corps, il dysfonctionne et attaque ses propres cellules.

Le facteur commun, le gène HLA B27, semblerait déclencher une mauvaise réponse immunitaire du corps. Ce qui reviendrait à dire que dans le cas précis de spondylarthrite ankylosante, le corps fabrique des anticorps dirigés contre lui. Ce qui fait la particularité des maladies auto-immunes.

 

Les facteurs environnementaux

Des chercheurs et experts expliquent que des facteurs extérieurs joueraient le rôle de levier déclencheur chez des personnes prédisposées sur le plan génétique. Ils mettent en cause des bactéries à l’origine d’infections digestives comme les bactéries Klebsiella.

Le tabac et la modification de la flore intestinale seraient également des hypothèses servant de terrain d’étude pour des recherches médicales en cours.

 

Le Dispositif médical DPA Med de Satisform

Le DPA Med de Satisform montre son efficacité dans les situations de patients souffrant de maladies articulaires localisées le long de la colonne vertébrale et le bassin. Le soulagement progressif des douleurs dorsales et vertébrales est indiqué particulièrement pendant les temps d’accalmie où les douleurs des poussées invalidantes s’estompent.

La spondylarthrite ankylosante est une maladie chronique évolutive. De ce fait, sa surveillance dans le temps est fortement indiquée pour prévenir ses formes les plus graves ou ses complications possibles.

La détérioration des articulations accompagnées d’inflammation douloureuse pouvant conduire dans les cas les plus graves à la fusion des vertèbres sur le long cours.

En France, le suivi médical de la pathologie est pris en charge par les rhumatologues au départ, puis les patients atteints de spondylarthrite ankylosante peuvent être traités et soulagés très efficacement dans les cabinets de kinésithérapie, les services de rééducation et de réadaptation.

Le dispositif médical DPA Med accompagne les personnes avec douceur pendant les exercices. Selon les besoins, les séances peuvent se consacrer à atténuer les raideurs, à encourager les mouvements des membres supérieurs à augmenter leur amplitude, à détendre et soulager les vertèbres dorsales, la colonne vertébrale, le bassin, le bas du dos et la cage thoracique.

 

 

Crédit image © freepik.com

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