L’anxiété, un facteur aggravant dans la lombalgie

Selon une étude américaine, les personnes souffrant de lombalgie chronique ont un risque élevé de souffrir d'anxiété. Dans le sens inverse, l’anxiété induit un stress chronique et des tensions musculaires ce qui contribue à favoriser l’apparition d’une lombalgie. La prise en charge de la lombalgie et de l’anxiété doit être réalisée de manière simultanée.

Qu’est-ce que l’anxiété ?

L’anxiété est une émotion commune à chaque individu. Elle s’identifie par la peur, la crainte et l’appréhension d’un événement ou d’une situation. L’individu ressent un sentiment d’insécurité et de peur. Les principaux signes cliniques de l’anxiété sont la nervosité, l’agitation et la préoccupation mentale.
 
Cette émotion provoque également des tensions musculaires, l’augmentation de la température corporelle, de la pression artérielle et du rythme cardiaque, des difficultés respiratoires et parfois des vertiges.

Quel est le lien avec le dos ?

L’anxiété amène l’individu à se concentrer sur ce qui va arriver. Il ne pense plus à ce qui l’entoure, ni à sa position dans l’espace et ni à ses ressentis. Plus l’appréhension est grande et plus l’anxiété s’intensifie. Cette émotion conduit l’individu à adopter une position voûtée ou recroquevillée. On le sait, les mauvaises postures favorisent l’apparition de douleur dans le bas du dos, autrement dit une lombalgie. Les difficultés respiratoires entraînent une douleur à la poitrine ainsi qu’un défaut d’oxygénation des cellules et une réduction de débit sanguin dans les artères. Les os, les muscles et les articulations ont besoin d’eau et de nutriments pour rester en bonne santé. Un défaut circulatoire entraîne la détérioration et la fragilisation de la
structure osseuse. Les muscles du dos sont affaiblis et sont moins résistants aux chocs et aux traumatismes.
 
L’anxiété augmente le tonus, la rigidité et la contraction des muscles et peut provoquer des douleurs dans le cou et le dos. Dans le cas de déplacement, de mobilisation ou de changement de position, le dos se contracte légèrement pour favoriser le maintien de la colonne vertébrale et de l’équilibre. Une pression trop forte exercée sur les vertèbres diminue le bon fonctionnement des disques vertébraux (disques amortisseurs). L’anxiété favorise l’apparition de mauvaise posture et dans ce cas, la présence de lombalgie.

Comment réduire l’anxiété et traiter la lombalgie ?

L’anxiété est un trouble à prendre sérieusement en considération s’il devient récurrent. Cette émotion augmente les chances d’un passage à la chronicité. La lombalgie est traitée par un traitement antalgique et anti-inflammatoire, l’anxiété, quant à elle, est calmée par les anxiolytiques.
 
L’huile essentielle de camomille romaine et la mélisse aident à réduire l’anxiété et à favoriser la relaxation corporelle. Il est recommandé d’avoir recours à des exercices de sophrologie pour apprendre à maitriser ses émotions et ses ressentis. On essayera essentiellement l’hypnose et la méditation. L’anxiété peut se dissiper avec la pratique d’une activité sportive.
Le chocolat permet de diminuer le stress et de favoriser le bien-être.
 
Vous pouvez également avoir recours au massage californien. Ce type de massage aide à chasser les pensées négatives, à réduire le stress et à dénouer les tensions et les nœuds musculaires.
 
Si cela ne suffit pas, la lombalgie peut également être traité par la table DPA Med de Satisform, qui soulage les douleurs et améliore la qualité de la marche.

Les douleurs sont soulagées par l’effet de traction réalisé par l’appareil. Il renforce les muscles de la zone pour que, ça soit eux, subissent les chocs et non les vertèbres. Quant à elle, la marche sera facilitée par le travail réalisé sur la hanche et le bassin en assouplissant ses zones pour augmenter l’amplitude des mouvements.

Je souhaite en savoir +
Ce site utilise des cookies et vous donne le contrôle sur ce que vous souhaitez activer. Le contenu de ce site Internet est destiné aux professionnels de santé et assimilés. Conformément à la loi 2011-2012 du 29 décembre 2011, veuillez confirmer le fait que vous êtes un professionnel de santé Tout accepter Personnaliser