Le handicap est un terme générique qui désigne une altération substantielle, durable et stable d’une fonction physique, cognitive, psychique ou sensorielle, provoquant une limitation d’activité et une restriction des possibilités d’interaction avec son environnement. Il se manifeste par des difficultés d’ordre scolaire, professionnel ou social ou par une dépendance à l’égard d’autrui ou d’une aide technique.
En France, la notion de handicap a été formulée pour la première fois dans la loi de 1975 qui a été la première à définir un cadre légal pour le handicap et la protection des personnes handicapées. Depuis lors, le handicap est reconnu en France comme un droit fondamental à la protection et au respect des droits humains. À l'étranger, le concept de handicap a été reconnu et défini par la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU en 2006. Cette convention a été ratifiée par la plupart des pays, et elle a été appliquée dans de nombreux pays afin de promouvoir la participation des personnes handicapées à la société. La Convention porte également sur la protection des droits des personnes handicapées et sur leur accessibilité aux services publics et privés.
La reconnaissance du handicap est une question complexe et controversée. Les opinions des personnes touchées, des organisations non-gouvernementales et du public divergent sur la manière dont le handicap est et doit être reconnu. Selon l'Organisation des Nations Unies, plus de 15% de la population mondiale vit avec un handicap. Cependant, pour plusieurs raisons, les personnes handicapées restent souvent exclues des droits et des opportunités fondamentales. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés pour reconnaître le handicap, la discrimination et les inégalités persistent dans de nombreux pays. Les personnes handicapées et les organisations qui les soutiennent sont unanimes pour dire que la reconnaissance du handicap nécessite une prise en compte systémique et intégrée des besoins spécifiques des personnes touchées. Il est également important de souligner que la reconnaissance du handicap doit aller au-delà de l'accès aux services et à l'éducation et inclure une prise en compte des droits civils et politiques, des libertés fondamentales, de l'égalité et de la non-discrimination.
En France, la loi de 1975 a été la première à définir un cadre légal pour le handicap et la protection des personnes handicapées. Depuis lors, de nombreuses lois et mesures ont été mises en place pour lutter contre l'exclusion et la discrimination des personnes handicapées et promouvoir leur intégration sociale et professionnelle. En Europe, un ensemble de législations a été adopté pour soutenir et protéger les droits des personnes handicapées. Les principaux instruments juridiques sont la Charte sociale européenne, la Convention européenne des droits de l'homme et la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU. La Convention européenne des droits de l'homme et la Convention relative aux droits des personnes handicapées de l'ONU sont les principaux instruments juridiques qui protègent les droits des personnes handicapées. Dans le monde entier, des initiatives et des programmes ont été mis en place pour promouvoir l'inclusion et la participation des personnes handicapées. Par exemple, l'Initiative mondiale pour les personnes handicapées (GID, Global Initiative on Disability) est une organisation à but non lucratif qui travaille à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées à travers le monde. De nombreuses autres initiatives et programmes, financés par des organismes internationaux tels que l'ONU, l'Union européenne et le Conseil de l'Europe, sont également en place pour favoriser l'inclusion et la participation des personnes handicapées dans la société.
En France, il y a de nombreuses organisations qui représentent et soutiennent les personnes handicapées. La Fédération Nationale des Associations de Personnes Handicapées (Fnaph) est l'une des plus grandes organisations françaises qui représente les personnes handicapées. Elle œuvre pour promouvoir et protéger les droits des personnes handicapées et pour améliorer leur qualité de vie. Elle a mis en place des programmes et des initiatives pour aider les personnes handicapées à trouver un emploi, à accéder à l'éducation et aux services sociaux, à obtenir des aides financières et à obtenir des aides techniques. La Fnaph est également liée à des organisations internationales telles que le Conseil de l'Europe, l'ONU et l'Union européenne. Elle travaille en étroite collaboration avec ces organisations pour faire avancer la cause des personnes handicapées. Elle participe également à des projets internationaux pour promouvoir l'inclusion et la participation des personnes handicapées dans la société.
Les personnes handicapées peuvent bénéficier d'un suivi médical, psychologique et social pour aider à améliorer leur qualité de vie. Ces services peuvent comprendre des consultations médicales, des conseils psychologiques, des services d'aide sociale et des programmes de réadaptation. La réadaptation est un traitement spécifique qui vise à aider une personne à surmonter les effets d'un handicap et à acquérir de nouvelles compétences. Elle peut inclure des services d'intervention physique, des services d'intervention psychologique, des services d'intervention sociale et des services d'intervention technologique. La réadaptation peut aider une personne à améliorer sa mobilité, sa communication, sa cognition, sa fonction motrice et ses compétences sociales.
Un retour progressif à la mobilisation est essentiel pour les personnes atteintes d'un handicap moteur. La réadaptation est un traitement spécifique qui vise à aider une personne à surmonter les effets d'un handicap et à acquérir de nouvelles compétences. La réadaptation peut aider une personne à améliorer sa mobilité, sa communication, sa cognition, sa fonction motrice et ses compétences sociales. Les principaux procédés de réadaptation pour les personnes handicapées moteurs sont la rééducation motrice, la thérapie physique, l'ergothérapie, la physiothérapie, la thérapie occupatrice et la technologie assistée. La rééducation motrice peut aider une personne à améliorer sa capacité à effectuer des mouvements volontaires. La thérapie physique peut aider à réduire la douleur et l'enflure et à stimuler la force, la flexibilité et l'endurance musculaire. L'ergothérapie peut aider une personne à améliorer sa qualité de vie en lui apprenant à réaliser des tâches quotidiennes. La physiothérapie peut aider à améliorer la posture, le mouvement et la coordination motrice. La thérapie occupatrice peut aider une personne à retrouver son indépendance et sa capacité à effectuer des tâches quotidiennes. Enfin, la technologie assistée peut fournir des aides technologiques pour aider une personne à se déplacer autour de son environnement.
