Cette étude montre l’intérêt d’une séance de 10 minutes de DPA Med sur l’ampliation thoracique pour un public âgé de 18 à 62 ans. On constate une amélioration significative au niveau axillaire (+25,6% en moyenne) et xiphoïde (+33,5% en moyenne). De plus, nous observons que l’effet semble se maintenir dans le temps (+18,5% en moyenne) même si une diminution est constatée. En effet, il est bien connu que les adaptations musculaires et articulaires issues d’une pratique diminuent après l’arrêt de cette dernière (Weineck 1996). Par conséquent, une séance permettrait d’améliorer ou de maintenir la capacité vitale forcée, le volume expiratoire maximal par seconde, et la pression inspiratoire et expiratoire maximale du sujet. Le DPA apparait donc être un outil permettant de lutter contre ou de retarder les effets néfastes du vieillissement sur l’appareil respiratoire. A présent, il est important de poursuivre ce travail auprès d’un public atteint de pathologies respiratoires ayant des répercussions sévères sur l’ampliation thoracique. Il apparait aussi primordial d’étudier l’effet de plusieurs séances de DPA afin d’avoir une étude longitudinale ayant des effets notoires à moyen terme.