En raison de la crise sanitaire, les entreprises se réorganisent pour poursuivre au mieux le travail. Dans le secteur du privé, 4 emplois sur 10 seraient compatibles avec le télétravail en situation normale (source INRS). En parallèle le télétravail impose des conditions très particulières : un télétravail imposé par l’entreprise, à domicile dans son environnement familial, avec un espace de travail non adapté.
Or, à domicile, la disposition n’est pas toujours optimale. Le télétravail engendre un temps prolongé devant un ordinateur, assis sur un siège. Cette posture assise, statique et prolongée peut occasionner des douleurs au niveau des épaules, des cervicales et des lombaires. Pour éviter ces différentes douleurs, il est nécessaire d’aménager son lieu de travail, de faire des pauses et des exercices.
À domicile, le télétravail prolonge « le temps passé en comportement sédentaire et nécessite donc de mettre en œuvre des mesures préventives adaptées. Celles-ci visent principalement à limiter le temps passé en posture assise et à introduire régulièrement des temps d‘activités physiques, même modérés. » (Source L’INRS).
« Le comportement sédentaire se caractérise par une posture assise (ou allongée), en situation d’éveil, avec une très faible dépense énergétique. En situation professionnelle, le comportement sédentaire s’observe par exemple lors du maintien prolongé de la posture assise au cours d’un travail sur écran. » (Source L’INRS)
Effectivement, le comportement sédentaire comporte des risques divers sur la santé. Des recherches ont observé un développement de pathologies chroniques chez l’adulte : diabète de type 2, cancer, mortalité cardiovasculaire, maladies cardiovasculaires, troubles métaboliques comme le diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers, problèmes de santé mentale ou encore obésité.
Le télétravail obligatoire peut amener certains salariés à adopter un comportement sédentaire prononcé. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce comportement. En télétravail il faut parfois rester connecté sur une longue période pour permettre les transmissions entre collègues (réunions en visioconférences, travail collaboratif) et donc engendre une hyper-connexion. Les horaires de travail sont plus difficiles à respecter à domicile que sur son lieu de travail, car les entreprises possèdent des heures d’ouverture et de fermeture qui obligent le salarié a arrêté son travail entre ces tranches horaires et à les respecter. Et e poste de travail à domicile, quant à lui n’est pas forcément adapté à l’activité du salarié (table basse, canapé, table à manger, chaise).
À ceci s’associe une baisse de l’activité physique : moins de déplacement d’un bureau à un autre ou du domicile à l’entreprise (rompt la posture assise), plus de pauses entre collègues, moins de nécessité à se lever. Cette posture assise génère des contraintes articulaires et musculaires provoquant certaines douleurs au niveau du dos, du bassin et des jambes. Il se révèle donc utile de mettre en place des stratégies préventives pour éviter « les effets du comportement sédentaire lié au télétravail. » (Source L’INRS).
Les conséquences du télétravail sont l’inactivité physique et la sédentarité. Il est bénéfique de se lever, de marcher régulièrement et de s’étirer lors de pauses actives courtes que l’on prend plusieurs fois par jour. L’INRS et l’OMS conseillent de ne pas rester assis plus de 30 minutes d’affilée. L’idéal serait d’alterner les positons entre assis, debout ou même marcher. Cependant les exercices seuls ne suffisent pas à éviter le mal de dos. Le choix du mobilier se révèle important. Et il est recommandé d’organiser son poste de travail pour être installé dans les meilleures conditions. Il convient au préalable de surélever l’écran d’ordinateur de manière à ce qu’il soit à hauteur des yeux (perpendiculaire au regard). S’il s’agit d’un ordinateur portable, il est conseillé d’utiliser un clavier et une souris séparés de l’écran, pour permettre aux avant-bras d’être à 90° sur le bureau et d’être dans une bonne position.
Il existe une posture avec moins d’inconfort dont les caractéristiques sont les suivantes :
Les pieds reposent à plat sur le sol ou sur un repose pied si le plan de travail est trop haut
- L’angle du coude forme un angle de 90°
- Les avant-bras sont proches du corps
- Le dos droit ou légèrement en arrière et soutenue par le dossier
Le choix du « fauteuil » joue un rôle considérable dans la posture à l’origine du mal de dos. Il est profitable d’investir dans un matériel qui rendra le télétravail plus agréable et confortable. Sans oublier de limiter le temps devant l’écran (fatigue visuelle, comportement sédentaire, exposition à la lumière bleue) en prévoyant une activité physique.
Mais il reste essentiel de varier les postures lors des pauses et donc d'avoir une mobilité dans les différentes postures.
Satisform® s’est penchée sur ces problèmes dus à l’assise statique prolongée et a conçu l’Osteoseat®. L’Osteoseat® est issu de la recherche médicale. Cette assise ergo-dynamique ne ressemble pas à un siège classique de bureau, néanmoins il propose une assise mobile sur plusieurs axes.
Grâce à sa mobilité et son ouverture de hanche, il permet de garder une bonne posture tout en autorisant naturellement de varier les postures actives. Et donc de bouger tout en restant assis. Cet appareil permet lors des phases d’assise de conserver une mobilité en donnant un nombre de postures illimitées : il y a possibilité de poser les jambes sur des repose-tibias, mais laisse également la liberté de poser les pieds au sol afin de varier encore les positions d’assises.
Cette mobilité douce du bassin et du dos offerte par l’Osteoseat aide à éviter les contractures occasionnées lors d’une position assise prolongée. L'appareil diminue les tensions existantes, les compressions viscérales et stimule une bonne respiration. De plus la mobilité favorise l’attention et stimule la pensée.
