L’hémiplégie post-AVC

La paralysie aussi appelée plégie, est le phénomène amenant certains muscles à perdre partiellement ou totalement leur motricité, pouvant amener à l’immobilité complète. L’hémiplégie elle est une paralysie d’un ou plusieurs muscles mais seulement sur un hémicorps (la moitié d’un corps seulement).

Qu’est-ce que l’hémiplégie post-AVC ?

Avant tout, qu’est-ce qu’un AVC ? L’AVC se traduit pas Accident Vasculaire Cérébral. L’AVC provoque l’arrêt des fonctions du cerveau. Il peut se manifester à cause de l’interruption de la circulation sanguine à l’intérieur d’une artère cérébral dû à un blocage, l’AVC ischémique. Dans le cas d’une rupture d’une artère cérébrale, il est question d’un AVC hémorragique.  Cela empêche le cerveau de recevoir son apport en oxygène et nutriments, entraînant la mort de certaines cellules cérébrales. Plus la zone touchée est importante et plus cette zone à un rôle important, plus l’accident est grave.

Dans les cas où l’AVC serait localisé dans une partie motrice du cerveau, l’hémicorps opposé se verrait impacté par une hémiplégie partielle ou complète, dépendant de la gravité et de la localisation précise de cet AVC. Par exemple, si la partie motrice de l’hémisphère droit du cerveau est celle touchée, c’est l’hémisphère physique gauche qui sera sujet à une hémiplégie. L’hémiplégie post-AVC respecte une certaine chronologie. En effet, au début de cette hémiplégie, les muscles concernés sont dits être dans un état inhibé, et sont balancés au rythme du corps dans un relâchement total sans que le cerveau ne puisse rien commander. Dans un second temps, l’hémiplégie peut tendre vers un état spastique, qui correspond à des contractions reflexes soudaines et incontrôlées. L’hémiplégie est également synonyme de douleurs. Celles-ci peuvent être physiques à cause de la spasticité qui reste incontrôlable ainsi que des douleurs au niveau du cerveau, neurologiques, semblables à une sensation de brûlure ou de picotements. Mais les douleurs souvent sous-estimées sont les douleurs psychologiques qui peuvent en découler. L’hémiplégie amène certains patients à devenir partiellement ou complètement dépendant dans les actions quotidiennes. Cela créé un sentiment d’abaissement et de honte, qui pour beaucoup affecte largement l’amour propre.

Comment traiter l’hémiplégie post-AVC ?

Dans un premier temps, il existe une étape préliminaire à la rééducation ; la mobilisation précoce. Cette dernière intervient très tôt après la chirurgie, et est souvent pratiqué par les infirmiers ou kinésithérapeutes. Il existe des appareils qui traitent cette mobilisation précoce, comme le motomed de chez Reck, appareil qui permet de travailler le début de cette mobilisation avant même d’avoir pu sortir de sa position en fauteuil roulant, et adaptable aux différents membres visés (bras, jambes). Le DPA MED de SATISFORM va lui permettre dans la mobilisation précoce une mobilisation globale, du rachis, du bassin, des articulations périphériques ainsi que des membres inférieurs. Sa version MOBILE est tout à fait adaptée à une mobilisation la plus précoce possible pour les patients encore en période de réanimation (au lit du patient). Ensuite, que ce soit à l’hôpital ou en SSR, le patient entame sa rééducation. Il est important que la rééducation passe par une compréhension globale de ce que vit et ressent le patient. Traiter l’hémiplégie sans tenter de sortir le patient des douleurs psychologiques qu’il éprouve quant à son état peut fortement freiner sa rééducation. Traiter une hémiplégie passe donc aussi bien par les exercices donnés par un kinésithérapeute, les conseils et solutions apportés par l’ergothérapeute, que le suivi du patient par un psychologue dans les effets inattendus de sa situation sur son bien-être.

Les Appareils facilitateurs dans la rééducation

Afin de répondre au besoin d’un support efficace visant à aider le professionnel de santé dans l’accompagnement du patient pour sa rééducation, de nombreux appareils ont été créés, quel que soit la zone corporelle concernée. Pour ce qui est de traiter un patient hémiplégique ; on peut notamment citer le Thera-Trainer Balo, de l’entreprise Thera-Trainer. Cet appareil permet de soutenir le patient dans une démarche consistant à se réhabituer et retrouver une sensation de marche.

Il existe également le Huber 360 de chez LPG. Ce dernier est également un simulateur de la proprioception, de l’équilibre et du renforcement des stabilisateurs. Il est utilisé en fin de rééducation.

Le DPA MED de Satisform simule d’un mouvement similaire à celui de la marche en décubitus dorsal. Pour une hémiplégie, cela permet un travail passif dans un premier temps et évolutif qui accompagne le patient pour une reprise progressive. Des cas cliniques avérés ont rencontrés de nets améliorations grâce à une bonne pratique de l’appareil (TUG, 6 minutes).

A côté de toutes ces machines axées sur la marche, l’hémiplégie étant localisée différemment chez chaque patient, il existe aussi des appareils pour les bras comme les ARMEO POWER par Hocoma, Icone de Heakel… Mais aussi pour différentes parties du corps.

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